La dernière nuit de Judith
Philippe Beaudoin
La dernière nuit de Judith est un roman policier de Philippe Beaudoin.
Attention : Le livre n'existe apparemment qu'en version électronique.
En quelques mots
Printemps 1929. Un mois après la mort suspecte de la jeune Judith Larocque, Léo Déry, détective privé, se voit confier l’enquête par les parents de la victime puisque la police piétine. Avec ses méthodes peu conventionnelles, Léo découvre que la jeune femme de bonne famille avait une liaison amoureuse « douteuse », qu’elle était une habituée d’un bar jazz dans Griffintown et qu’elle était très impliquée dans les luttes féministes aux côtés de Thérèse Casgrain et des dames de la haute société montréalaise.
De plus, un pamphlet du Ku Klux Klan trouvé dans les affaires personnelles de la défunte assombrit davantage le portrait. Que cachait-elle donc? Qui l’a tuée ? C’est ce que cherche à savoir Léo. Plus il avance, plus la liste des suspects s’allonge et les complications se multiplient...
Public
Ce roman peut être lu par des adultes ou de grands adolescents (plus de 16 ans).
Notre avis
L'histoire est assez simple. Trop même. A la moitié du livre, on comprend qui est le coupable et pourquoi. La suite est donc peu intéressante. En plus, à la fin, certaines questions restent en suspens.
Les personnages sont assez insipides. Je ne me suis attaché à aucun d'eux. Ils sont banals, même le héros. Le pire, c'est qu'il est censé être détective privé mais fait des erreurs monumentales dans son enquête.
Quant au style, il est à retravailler. L'auteur utilise le "pis" (pour "puis") à tire larigot. Il y en a trois ou quatre par page et encore plus dans les dialogues. Peut-être est-ce dû au fait que le livre est en français québécois. Mais ça fait beaucoup quand même.
Comme vous l'avez compris, je n'ai pas aimé ce livre. Je ne vous le conseille donc pas.
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