Le maître des énigmes d'Eric Quesnel


Le maître des énigmes

Eric Quesnel

Le maître des énigmes est un thriller d'Eric Quesnel.

En quelques mots

Je suis celui que l'on craint. Vais-je un jour vous rencontrer? Vous deviendrez en ce cas, ma proie. Tuer est pour moi une délivrance. Avant de lire, ce livre que j'habite, la sagesse pour vous, serait de fuir. Fin atroce, je vous réserve. De votre souffrance, je me nourrirai. Ce texte, à l'endos de mon émergence, livre un acrostiche, en ses premiers mots.
Jay Harrington, enquêteur renommé, est aux trousses de celui qui vient de vous menacer.

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Ce roman peut être lu par des adultes ou des adolescents (plus de 14 ans).

Notre avis

Si vous espériez vous creuser les méninges pour résoudre des énigmes, passez votre chemin. Le maître des énigmes n'est en rien un maître. Ses énigmes sont d'une facilité déconcertante. Pour les amateurs d'énigmes, ce sont même des classiques du genre.
Le principe du roman : Jay Harrington, flic québécois, est confronté à une série de meurtres dont il est parfois lui-même l'assassin involontaire. Des personnalités sont mises dans des situations potentiellement mortelles. Jay doit résoudre à chaque fois une énigme. Il répond bien, la victime en réchappe. En cas de mauvaise réponse, la sentence est irrévocable : la victime meurt.
Mais, comme je vous le disais précédemment, les énigmes sont très faciles. C'est à se demander si l'auteur ne suppose pas que les flics québécois sont d'une bêtise sans nom pour ne pas réussir à les trouver.
Car oui, le livre est en québécois. C'en est même marrant. On découvre les différences entre notre bon vieux français et le français de nos amis nord-américains. Mais je vous rassure : le livre est totalement compréhensible.
Mais le gros point noir est l'orthographe. La semaine dernière déjà, le roman était parsemé de fautes. Mais autant dire que ce n'était rien par rapport au maître des énigmes. Chaque page comprend au moins une faute. Certes, le livre est en québécois. Mais je pense que les bases sont communes avec le français de chez nous. Un pluriel reste un pluriel et prend donc un "s" ou un "x". La conjugaison d'un verbe à l'imparfait prend "aient" à la fin lorsque le sujet est "ils" et non "ait". Ce ne sont malheureusement que deux exemples. Vous en trouverez pléthore dans le roman. Le pire, c'est que l'auteur remercie sa correctrice à la fin du livre. Un conseil : qu'il en change et que celle-ci envisage une reconversion !
C'est bien dommage car l'histoire, elle, est intéressante. Des énigmes un peu plus compliquées et moins de fautes en auraient fait un très bon livre.
Critique d'Olivier Drieux, publiée le samedi 17 mars 2018

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