Finscéalta de Sarah Stergann

Finscéalta

Sarah Stergann

Finscéalta est un roman fantastique de Sarah Stergann.

En quelques mots

Mélanie, dix-neuf ans, adore sa grand-mère, son meilleur ami et tout autant l’endroit où ils habitent, au cœur de la forêt de Brocéliande. Pourquoi ? Certainement parce que, sur ces terres bercées de légendes, elle se sent en harmonie avec elle-même, plus qu’ailleurs. Chaque été, c’est avec joie qu’elle y retourne. Ce qu’elle est loin d’imaginer, cette année-là, c’est que sa petite vie bien rangée va basculer lorsque la fiction va rejoindre la réalité. Si les légendes existent, elles ne sont pas toutes féeriques. Mélanie va le découvrir à ses dépens. Acceptera-t-elle les règles que l’amour lui impose ? Survivra-t-elle à cette histoire insensée, à ce rêve qui menace sa vie ? Rien n’est moins sûr.

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Ce roman peut être lu par des adolescents (de 12 à 18 ans).

Notre avis

Si vous cherchez une fille qui pleure, jetez-vous sur ce livre : l'héroïne verse sa larme à toutes les pages. Et malheureusement, plus elle pleure, plus l'histoire prend l'eau.
A cela s'ajoutent les banalités de la vie quotidienne qui pullulent dans le livre. Le personnage principal se lève, prend une douche, petit-déjeune, va courir autour du lac de Viviane, passe la journée, au choix, avec sa grand-mère ou sa nouvelle amie Licia ou Sébastien, son frère de coeur, rentre chez sa grand-mère, dîne, discute (pas tous les jours) puis se couche. Et devinez ce qui se passe le lendemain... Elle recommence ! Et cela dure cinq chapitres. Les cinq premiers chapitres.
Après, il y a un peu d'action, un peu de fantastique, puis on recommence.
A cela s'ajoute Jorhan, l'homme de sa vie, celui dont elle tombe éperdument amoureuse, mais qu'elle ne peut pas toucher au risque de mourir. A chaque page, elle s'étonne de sa beauté, veut l'embrasser, veut faire l'amour avec lui. Mais elle ne peut pas. Alors... elle pleure. Encore et encore !
Le tout au milieu de contes et légendes, de mondes parallèles, de monstres, d'une méchante sorcière qui veut tuer l'héroïne. Mais rien de vraiment transcendant.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Maintenant, si vous aimez les histoires d'amour impossible, les pleurnicheries à tire-larigot, au fantastique pas franchement révolutionnaire, lisez Finscéalta, vous ne serez pas déçu. Quoique !
Critique d'Olivier Drieux, publiée le samedi 9 décembre 2017

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