Meurtre en écho d'Anne Perry


Meurtre en écho

Anne Perry

Meurtre en écho est un roman thriller d'Anne Perry.

En quelques mots

Le commandant Monk a déjà vu la mort. Trop souvent de près. Mais le meurtre de ce Hongrois, retrouvé dans un entrepôt du bord de la Tamise, s'avère aussi cruel qu'atypique. Doigts disloqués, lèvres découpées, cadavre transpercé d'une baïonnette et entouré de dix-sept bougies éteintes dans le sang... Tout évoque un rituel glaçant qui place d'emblée ce crime loin des mobiles habituels. Tandis que sa femme Hester essaie d'aider un homme surgi de son passé qui se trouve mêlé à l'affaire, Monk tente de pénétrer la petite communauté hongroise londonienne, repliée sur elle-même. Et alors que le premier meurtre rituel se mue en une série terrifiante, il va lui falloir combattre la défiance, l'hostilité et les menaces de ceux qu'il est censé protéger.
Et si rien n'était dû au hasard ?

Public

Ce roman peut être lu par des adultes ou de grands adolescents (plus de 16 ans).

Notre avis

Meurtre en écho est un nouveau tome d'Anne Perry avec l'un de ses personnages fétiches, le commandant Monk (rien à voir avec celui de la série éponyme).
L'action se passe à Londres au cours du 19ème siècle. L'ambiance victorienne est bien restituée. On saisit bien que, déjà à l'époque, le racisme était omniprésent dans la capitale anglaise. A ce moment-là, on stigmatisait les Hongrois. Aujourd'hui, le racisme est toujours là autour de nous. Seule a changé la nationalité.
Le plus déroutant est de se retrouver à suivre une enquête où les policiers n'ont pas l'aide de l'ADN et de la police scientifique d'aujourd'hui. Perso, je me suis demandé tout le long du livre comment les policiers faisaient à l'époque. Franchement, ça ne devait pas être évident tous les jours.
L'histoire est agréable, bien menée. Le fil le plus intéressant est celui qui tourne autour de Will/Scuff et du docteur Fitz. L'enquête pour meurtre passe même au second plan à certains moments sans que ça ne soit gênant.
Par contre, j'ai été un peu dérangé par les nombreuses références aux tomes précédents. Plus exactement, j'aurais aimé en savoir un peu plus pour mieux appréhender les personnages et leur psychologie.
L'identité de l'assassin se découvre assez facilement. Par contre, pour le mobile, c'est introuvable. Je le trouve même un peu tiré par les cheveux. Je ne peux pas en dire plus sans vous dévoiler le pot aux roses. Mais sachez que, pour moi, c'est vraiment le seul point négatif.
Critique d'Olivier Drieux, publiée le samedi 2 juin 2018

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