Le carnaval des vampires d'Olivier Barde-Cabuçon

Le carnaval des vampires

Olivier Barde-Cabuçon

Le carnaval des vampires est un thriller d'Olivier Barde-Cabuçon.

En quelques mots

Commissaire aux morts étranges, le chevalier de Volnay a la charge d'élucider les cas de morts les plus mystérieux de la ville de Paris. Mais une affaire précédente l'ayant contraint à fuir la France avec son père et assistant, le moine hérétique, il se réfugie à Venise. Les deux hommes y retrouvent la jeune Violetta, devenue intendante d'un palais vénitien abandonné où de curieux événements se produisent la nuit venue. Cependant, des faits bien plus étranges ont cours dans la cité d'ombres et de lumières. Au petit matin, des corps sont découverts vidés de leur sang, et des gens disparaissent. Paniquée, la population profane les cimetières pour brûler des cadavres après leur avoir percé le coeur. Les pouvoirs en place s'inquiètent d'autant plus que le carnaval va débuter... Experte en vampirisme, la belle Maddalena Corvinus en est convaincue : les créatures de la nuit ont envahi la Sérénissime.

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Ce roman peut être lu par des adultes ou de grands adolescents (plus de 16 ans).

Notre avis

Si mes trois dernières critiques étaient des plus positives, j'ai un avis plus mitigé sur Le carnaval des vampires.
Tout d'abord l'histoire. J'ai trouvé qu'elle manquait de punch. Elle est relativement lente, manque quelque peu de suspense. Quant à la fin, je l'ai trouvée décevante.
Les personnages maintenant. Si le moine hérétique est intéressant ainsi que Maddalena Corvinus, j'ai trouvé le chevalier de Volnay, le personnage principal, un peu plat. On ne sait pas franchement ce qu'il pense, est assez froid. On s'attache difficilement à lui.
Le style enfin. C'est avec lui que j'ai eu le plus de mal. A certains moments, j'ai eu l'impression d'être dans un guide touristique. On pourrait quasiment prendre le livre et s'en servir pour se déplacer dans Venise. A d'autres moments, on bascule dans la fresque historique : l'auteur nous raconte l'histoire de tel ou tel monument, sans que cela serve à l'histoire.
En conclusion, je ne garde pas un souvenir mémorable du Carnaval des vampires. Mais je vous laisse vous faire votre propre opinion.
Critique d'Olivier Drieux, publiée le samedi 22 septembre 2018

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